La
médiathèque "Plaisir de Lire" propose des rencontres/causerie au
café, librement inspirées des cafés-philo : café-mondée.
La mondée, en référence à ces veillées traditionnelles où les idées et les histoires circulaient, une Agora bien de chez nous ouverte au monde.
Ces soirées ont lieu à "l'Hôtel des Voyageurs" à Vézeronce-Curtin, rue des Vieux Métiers, les mercredis de 20h à 22h, environ tous les 2 mois.
Le principe fondateur en est : chacun a quelque chose à dire, chacun a quelque chose à entendre.
La prochaine rencontre aura lieu le mercredi 27 avril 2016 à 20 heures, avec pour thème : « Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es ».
A chaque fin de séance, nous choisissons ensemble le prochain thème.
Parlez-en autour de vous.
La Médiathèque
Ci-dessous, les réflexions, les pensées notées au cours de la soirée :
A table !
La mondée, en référence à ces veillées traditionnelles où les idées et les histoires circulaient, une Agora bien de chez nous ouverte au monde.
Ces soirées ont lieu à "l'Hôtel des Voyageurs" à Vézeronce-Curtin, rue des Vieux Métiers, les mercredis de 20h à 22h, environ tous les 2 mois.
Le principe fondateur en est : chacun a quelque chose à dire, chacun a quelque chose à entendre.
La prochaine rencontre aura lieu le mercredi 27 avril 2016 à 20 heures, avec pour thème : « Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es ».
A chaque fin de séance, nous choisissons ensemble le prochain thème.
Parlez-en autour de vous.
La Médiathèque
Ci-dessous, les réflexions, les pensées notées au cours de la soirée :
Florilège de
Café-Mondée du mercredi 27 avril 2016
Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es
Avec des expressions françaises
comme Manger comme quatre, dévorer à pleines dents, un appétit d’oiseau,
casser la croûte, manger des yeux, une faim de loup.
Manger ceux qu’on aime ou ses ennemis
Si une mère peut dire à son
enfant je t’aime je te mange, gare à
ne pas le dévorer tout entier !
L’anthropophagie en question
Ce qu’on mange
Encore faut-il avoir à manger !
On se pose des questions sur la nourriture parce
qu’on n’est pas obligé de se battre au jour le jour pour se nourrir.
Pendant la guerre les gens de
ville souffraient de la faim plus que ceux des campagnes. On se souvient
qu’alors, le petit train de l’Est ravitaillait tout l’Est lyonnais.
Où on mange :
autour de la table dans un repas familial
d’entente …ou de règlement de comptes,
au resto pour la convivialité
certaines maisons n’ont pas même
de table, impensable pour nous !
sur un fauteuil en Angleterre
sur les trottoirs en Inde
La façon de manger :
Très vite ou en prenant le temps
Mais on n’a pas toujours le temps
quand on travaille, avec l’angoisse du dernier quart-d ’heure avant la
reprise : « Le premier plaisir de ma retraite a été de manger tranquillement
entre midi et deux. »
Qui aplate à mangi aplate a travailli, disait-on autrefois :
qui avance à manger (fait vite) avance à travailler…
Manger en marchant, ce qui arrive
souvent aux plus jeunes
Tous les sens sont convoqués pour manger :
L’odorat, il semble qu’une bonne
odeur permet de se sentir rassasier, on peut avoir l’impression d’être nourrie
par les odeurs quand on cuisine.
Le toucher : manger avec les
doigts, quel délice !
La vue, un plat présenté avec art
ajoute au plaisir
Le repas d’une épouse aimante ou comme le dit Cyrulnik« les
nourritures affectives », montre qu’il ne faut pas confondre
manger et se nourrir.
Des conflits peuvent naitre autour de la
nourriture entre enfant parent et aussi entre enfant (devenu grand) et parents.
Jeûner pour préserver sa santé, une théorie nouvelle
qui fut traditionnelle, y compris dans nos campagnes.
« Le charme discret de l’intestin » de Giuilia Enders inspire différentes
réflexions :
- Notre corps est un écosystème, c’est parfois les bactéries
de nos intestins qui créent des envies en fonction de leurs besoins, pas
forcément à notre avantage...
-Ah non ! C’est notre
cerveau qui commande et envoie ses ordres.
Envie ou dégoût alimentaires
Les dégoûts alimentaires, le gras
par exemple
Les envies des femmes
enceintes :
… et le dégoût du lait qui
disparait pendant la grossesse, peut-être parce que le corps a besoin de
calcium.
Le lait, un aliment bien
symbolique.
Manger est essentiel, c’est la première question
qu’on pose pour un malade : est-ce qu’il mange ?
Mais ne restons pas hors-sujet, nous l’avions promis :
« dis-moi ce que tu manges, je te dirai dire qui tu es » !!!
notre façon de manger révèle
notre façon de manger révèle
nos origines, notre appartenance
à une région ou un pays : épices, insectes...
Elle révèle notre personnalité :
frugalité ou abondance,
peur de grossir,
besoin de faire des provisions,
fidélité aux traditions du civet
de nos grand-mères ou rébellion de fille à mère par une cuisine différente,
curiosité à innover ou pas.
Elle révèle notre génération, les
jeunes vont à MacDo, certaines modes apparaissent à certaines époques. Beaucoup
de jeunes ne déjeunent pas. Les jeunes refusent le déjeuner, veulent-ils dévieux ?
Elle révèle nos conceptions :
cuisine bio, végétarienne, végétalienne, sans lait.
La prochaine fois nous vous invitons à débattre de
« Un proverbe qui a changé quelque chose pour vous »,
et ce sera le mercredi 8 juin à 20h.
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