lundi 25 avril 2016

Le numérique fait salon à la médiathèque

 
Du 23 avril au 23 juin, la médiathèque a accueilli le Salon Numérique prêté par le Service de la Lecture Publique du Conseil Départemental de l'Isère.

Avec l'aide du personnel salarié et bénévole, le public a pu manipuler sur place les quatre tablettes, dont une pour la jeunesse, et les deux liseuses afin de se familiariser avec ces outils.

Les enfants, les "digital natives", n'ont eu aucun problème pour prendre en main ce matériel.

Anaïs et Laurence ont également organisé des animations pendant les accueils de classes et les Nouvelles Activités Péri-Scolaires (NAPS).


Les enfants découvrent l'application "Ma chenille".

Petite chenille deviendra Papillon après avoir bien mangé et bien bougé !

Les enfants sont intégrés à l'histoire de "Morris Lessmore".

Morris Lessmore voyage parmi les livres...

...et au milieu les enfants !

Les CM2 créent une bande dessinée avec "Anuki".
 
La présence du numérique a permis de réaliser l'importance de ces nouvelles ressources en ligne dans la médiathèque.



lundi 4 avril 2016

Soirée "Café-Mondée" en avril




La médiathèque "Plaisir de Lire" propose des rencontres/causerie au café, librement inspirées des cafés-philo : café-mondée.

La mondée, en référence à ces veillées traditionnelles où les idées et les histoires circulaient, une Agora bien de chez nous ouverte au monde.

Ces soirées ont lieu à "l'Hôtel des Voyageurs" à Vézeronce-Curtin, rue des Vieux Métiers, les mercredis de 20h à 22h, environ tous les 2 mois.

Le principe fondateur en est : chacun a quelque chose à dire, chacun a quelque chose à entendre.

La prochaine rencontre aura lieu le mercredi 27 avril 2016 à 20 heures, avec pour thème :
« Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es ».

A chaque fin de séance, nous choisissons ensemble le prochain thème.

Parlez-en autour de vous.

La Médiathèque



Ci-dessous, les réflexions, les pensées notées au cours de la soirée :
 
Florilège de Café-Mondée du mercredi 27 avril 2016
Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es
 A table !
 
Avec des expressions françaises comme Manger comme quatre,  dévorer à pleines dents, un appétit d’oiseau, casser la croûte, manger des yeux, une faim de loup.
 
*      Manger ceux qu’on aime ou ses ennemis
Si une mère peut dire à son enfant je t’aime je te mange, gare à ne pas le dévorer tout entier !
L’anthropophagie en question
*      Ce qu’on mange
Encore faut-il avoir à manger !
On  se pose des questions sur la nourriture parce qu’on n’est pas obligé de se battre au jour le jour pour se nourrir.
Pendant la guerre les gens de ville souffraient de la faim plus que ceux des campagnes. On se souvient qu’alors, le petit train de l’Est ravitaillait tout l’Est lyonnais.
*      Où on mange :
autour de la table dans un repas familial d’entente …ou de règlement de comptes,
au resto pour la convivialité
certaines maisons n’ont pas même de table, impensable pour nous !
sur un fauteuil en Angleterre
sur les trottoirs en Inde
*      La façon de manger :
Très vite ou en prenant le temps
Mais on n’a pas toujours le temps quand on travaille, avec l’angoisse du dernier quart-d ’heure avant la reprise : « Le premier plaisir de ma retraite a été de manger tranquillement entre midi et deux. »
 
Qui aplate à mangi aplate a travailli, disait-on autrefois : qui avance à manger (fait vite) avance à travailler…
Manger en marchant, ce qui arrive souvent aux plus jeunes
*      Tous les sens sont convoqués pour manger :
L’odorat, il semble qu’une bonne odeur permet de se sentir rassasier, on peut avoir l’impression d’être nourrie par les odeurs quand on cuisine.
Le toucher : manger avec les doigts, quel délice !
La vue, un plat présenté avec art ajoute au plaisir
*      Le repas d’une épouse  aimante ou comme le dit Cyrulnik« les nourritures affectives », montre qu’il ne faut pas  confondre  manger et se nourrir.
*      Des conflits peuvent naitre autour de la nourriture entre enfant parent et aussi entre enfant (devenu grand) et parents.
*      Jeûner pour préserver sa santé, une théorie nouvelle qui fut traditionnelle, y compris dans nos campagnes.
*      « Le charme discret de l’intestin »  de Giuilia Enders inspire différentes réflexions :
- Notre corps est un écosystème, c’est parfois les bactéries de nos intestins qui créent des envies en fonction de leurs besoins, pas forcément à notre avantage...
-Ah non ! C’est notre cerveau qui commande et envoie ses ordres.
*      Envie ou dégoût alimentaires
Les dégoûts alimentaires, le gras par exemple
Les envies des femmes enceintes :
… et le dégoût du lait qui disparait pendant la grossesse, peut-être parce que le corps a besoin de calcium.
Le lait, un aliment bien symbolique.
*      Manger est essentiel, c’est la première question qu’on pose pour un malade : est-ce qu’il mange ?
Mais ne restons pas hors-sujet, nous l’avions promis : « dis-moi ce que tu manges, je te dirai dire qui tu es » !!!

*      notre façon de manger révèle
nos origines, notre appartenance à une région ou un pays : épices, insectes...
Elle révèle notre personnalité :
frugalité ou abondance,
peur de grossir,
besoin de faire des provisions,
fidélité aux traditions du civet de nos grand-mères ou rébellion de fille à mère par une cuisine différente,
curiosité  à innover ou pas.
Elle révèle notre génération, les jeunes vont à MacDo, certaines modes apparaissent à certaines époques. Beaucoup de jeunes ne déjeunent pas. Les jeunes refusent le déjeuner, veulent-ils dévieux ?
Elle révèle nos conceptions : cuisine bio, végétarienne, végétalienne, sans lait.
               
La prochaine fois nous vous invitons à débattre de
« Un proverbe qui a changé quelque chose pour vous »,
et ce sera le mercredi 8 juin à 20h.